
"Mask Singer", "Les Traîtres", "Le Maître du Jeu"... Laurent Ruquier ne s'arrête pas depuis son départ de France 2. L'animateur sera d'ailleurs prochainement à la tête d'une nouvelle émission, intitulée "Chez Ruquier", sur la nouvelle chaîne de la TNT, T18. Ironie du sort, ce nouveau programme sera diffusé le samedi soir, face à "Quelle Époque !", l'émission de Léa Salamé, qui occupe la case sur laquelle Laurent Ruquier a officié pendant de nombreuses années sur France 2. Un choix assumé par la direction de T18.
"Notre format est beaucoup plus court que 'Quelle Époque'. Le temps de chevauchement entre les 2 émissions dépendra surtout de la durée de notre prime time le samedi soir, mais c'est un choix assumé de donner une seconde exposition à notre émission culturelle. Selon moi, il y a sûrement deux publics pour 'Chez Ruquier', un public qui est friand d’un talk à 20h puis, plus tard, un public de deuxième partie de soirée", a assuré Christopher Baldelli, directeur général de la chaîne de télévision, dans une interview accordée à Puremédias.
Concernant cette diffusion face à son ancienne rivale, Laurent Ruquier à assuré à Télé-Loisirs que "c'est un choix assumé, mais ce n'est pas un affrontement direct". "Mon émission ne durant qu'une heure, on aura peu de temps en commun avec le talk-show de Léa Salamé...", a-t-il ajouté.
Dernièrement, l'enquêteur de "Mask Singer" a d'ailleurs été invité par Léa Salamé sur France Inter. De quoi les réconcilier ? "Si je peux avoir de la rancune envers des décideurs de France 2, je n'ai en revanche aucun souci avec Léa. Son but était d'avoir son émission. Je la comprends, chacun joue sa carte dans ce métier. Il faut l'accepter", a répondu Laurent Ruquier à Télé-Loisirs, avant de préciser, qu'en revanche, il n'était pas encore prêt à venir sur l'émission de France 2 : "Pas pour le moment, car l'émission n'est pas en direct. Je connais les histoires de montage et je ne fais pas confiance au producteur et à la direction de France 2...".
Si les tensions se sont donc apaisées avec Léa Salamé, ce n'est visiblement pas encore le cas avec ses anciens employeurs...